De nouvelles alliances pour plus de savoirs en égalité

L’accès aux connaissances et la recherche sur les sources de discrimination sont de puissants leviers pour lutter efficacement contre les obstacles structurels persistants.

Un projet pour développer des structures collaboratives universités-groupes de femmes.

Contexte

Au cours des dernières décennies, des avancées majeures vers l’égalité des sexes ont été réalisées. Cependant, les violences et les obstacles économiques et sociaux à l’égalité étant nombreux, complexes et persistants, l’égalité de droit ne s’est toujours pas concrétisée en égalité de fait.

Besoins

L’accès aux connaissances et la recherche sur les sources de discrimination sont de puissants leviers pour lutter efficacement contre les obstacles structurels persistants. Ainsi, améliorer la collaboration entre les actrices universitaires et communautaires permettrait d’alimenter et de soutenir les groupes de femmes dans leurs actions : croiser les perspectives des deux milieux dans un processus de coconstruction des connaissances augmente la capacité du mouvement des femmes à faire avancer l’égalité. De telles collaborations instituées devraient enrichir la formation des étudiantes et renforcer la relève féministe.

Projet

Ce projet vise à développer des espaces formels de collaboration, entre chercheures et groupes de femmes, qui joueront un rôle stratégique pour accroître l’expertise en matière d’égalité.
Cette démarche s’inspire du Protocole UQAM/Relais-femmes : un partenariat formel et structurant qui s’inscrit dans la mission du Service aux collectivités de l’UQAM. Depuis 1982, il génère une vingtaine de projets de recherche, de formation et de transfert, annuellement.
Bien qu’exemplaire, la pratique du Protocole UQAM/Relais-femmes n’est pas nécessairement transposable à l’identique : les potentialités institutionnelles n’étant pas les mêmes d’une université à l’autre, chacune analysera sa situation afin de se doter de structures adaptées.

Objectif principal du projet

Le renforcement des capacités d’agir des groupes de femmes, par le développement et la consolidation de partenariats chercheures-groupes de femmes

  • Le projet aide à bonifier les études féministes dans les universités québécoises et à améliorer la formation de la relève
  • Le projet aide à bonifier les analyses produites par les groupes de femmes et à renouveler leurs pratiques d’action ou d’intervention

Activités

  • Le projet se déroule dans deux régions québécoises sur une période de trois ans.
  • Des représentantes des groupes de femmes, des chercheures issues des universités, des représentantes du Protocole UQAM/Relais-femmes et du RéQEF composent le comité accompagnant la réalisation du projet dans les deux régions identifiées.
  • Une analyse du contexte organisationnel de l’université est réalisée.
  • Un ou plusieurs espaces formels de collaboration sont conçus.
  • L’université et les groupes de femmes d’une même région développent des ententes de collaboration visant la mise en place d’une structure formelle.
  • À la manière d’une communauté de pratique, les actrices de différentes régions s’entraident en s’inspirant des expériences en cours.

Ce projet réalisé en partenariat avec le Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec, le Services aux collectivités, le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) a été financé par Condition féminine Canada.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Julie Raby.

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