Dans l’esprit d’un mouvement de femmes qui ne cesse jamais de contrer « l’orthodoxie » de chaque système qui est source d’oppression, de discrimination et d’exploitation, le temps est arrivé de contrer la vision orthodoxe de l’économie !
Combattre la vision de l’économie néolibérale
Cette formation visait à combattre la vision de l’économie néolibérale – dite orthodoxe – et à mieux outiller les femmes afin de la déconstruire. D’autre part, elle proposait des alternatives – dites hétérodoxes – pour remplacer cette approche néolibérale. De la lutte visant la division sexuelle du travail aux revendications politiques présentées par des coalitions internationales, il était plus important que jamais pour le mouvement des femmes de comprendre et de renouveler la pensée théorique en économie.
Économie hétérodoxe
Cette formation visait également à approfondir la réflexion engagée sur les « hétérodoxies ». Elle voulait permettre aux participantes et aux participants de développer collectivement une analyse critique des argumentaires systématiquement présentés sur la place publique. En même temps, elle encourageait une critique constructive du discours militant et des plates-formes de revendications actuellement défendues par le mouvement des femmes et le mouvement communautaire. Enfin, elle outillait les intervenantes des groupes de femmes au sein des organisations internationales sur les questions tant factuelles que théoriques en économie.
La démarche
La démarche permettait de développer des grilles d’analyse davantage performantes concernant l’étude des questions touchant les femmes et les plates-formes de revendications qui ont un impact sur les choix ou la définition des interventions mises de l’avant par les groupes.
Le contenu
- La théorie économique dominante
- Les théories économiques alternatives
- L’équité salariale analysée à la lumière de la théorie dominante et des théories alternatives
- Relecture critique des revendications féministes liées à la pauvreté
Ce projet a été réalisé de 2000 à 2004, en partenariat avec la Fédération des femmes du Québec, Relais-femmes, des membres du réseau ASTER-International (association située en France, fermée temporairement) ainsi que des professeures de l’UQÀM et de l’Université Laval. Si vous désirez obtenir davantage d’informations concernant cette formation, contactez Louise Brossard, par courriel, à l’adresse suivante: brossard.louise@courrier.uqam.ca.